Chiara et Maxime vont se séparer. Pourtant, aux yeux de tous, ils incarnent le couple parfait depuis leur rencontre à La Rochelle vingt ans auparavant. Depuis ce coup de foudre.
Un soir, alors qu’ils sont décidés à annoncer la nouvelle à leurs enfants, ils se retrouvent piégés au milieu d’une fête surprise organisée par leurs proches : quinze ans de mariage, ça n’arrive pas tous les jours. Pour couronner le tout, ils reçoivent en cadeau un voyage à New York, dont certains moments seront filmés, afin que famille et amis profitent des souvenirs en temps quasi réel.
Entre New York, leur dernier voyage à deux, et Vincennes, où ils ont fondé leur famille, Chiara et Maxime se remémorent les années passées, le chemin qui les a menés jusque-là. Car même s’il y a de l’orage dans l’air, ceci est aussi une histoire d’amour.

Autant, j’avais aimé « Plus immortelle que moi » publié sous le pseudo de Sophie Henrionnet autant ici, rien n’a capté mon attention. Le thème, le divorce, peu exploré en littérature, aurait pu titiller ma curiosité.

 

Un coup de foudre, la vie de couple qui s’installe, le professionnel qui prend son envol, les enfants… Une vie ordinaire. La routine s’installe, les sentiments s’étiolent, les faux pas s’amoncellent. La vérité blessante que la fin est là. D’un commun accord, ils mettent fin à cette vie commune. Il ne reste que le plus dur : avouer aux enfants, à la famille et aux amis.
 
Mais une surprise de taille les attend un soir : la famille réunie pour fêter leur anniversaire de mariage. Une situation ironique qui s’empire à la découverte de leur cadeau : un voyage à New-York qui de toute évidence, ils ne peuvent pas refuser.

 

Construit tel un roman choral, les points de vue alternent entre le couple en déroute, les amis et la famille. Le passé s’infiltre dans le présent précisant, à coups de jolis et douloureux souvenirs, le parcours de ce couple qualifié de parfait. J’ai trouvé ce roman d’une banalité exaspérante. Le récit est survolé et j’ai eu beaucoup de mal à éprouver de l’empathie pour ce couple. La présence de la belle-famille (de monsieur) est, ce que je qualifierai, toxique et, bien trop, entreprenante. L’entourage est, bien trop, caricatural à mon goût. La pseudo intrigue ne laisse pas de place aux surprises. Seuls les enfants dénotent et apportent cette touche d’inattendu. Je n’ai pas du tout adhéré au style d’écriture simple de l’auteure. Le final est convenu et rapide. Le divorce est une étape difficile de la vie pour l’image du couple. Le regard des autres est culpabilisant et porte préjudice aux personnes concernées. L’un des plus grands maux de notre société moderne, le seul élément que l’auteur arrive à se saisir et à le porter aux nues.

 

Un rendez-vous totalement manqué pour moi. Une erreur de géographie a totalement enfoncé le couteau, j’espère qu’elle a été rectifiée dans la version poche. Je vous invite, toutefois à vous faire votre propre avis.

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