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Éditions Tana – Collection Fake or not ?

Décrypter le secteur de la mode, l’une des industries les plus polluantes du monde, et trouver des alternatives pour réconcilier sa garde-robe avec la planète.
Nous achetons de plus en plus de vêtements. Nos armoires débordent, alors que nous ne portons qu’un tiers de notre vestiaire. Nous sommes affamés de nouveauté, de style, de fringues.
Sur Internet, nous n’avons jamais autant commandé.
Pour produire 150 milliards de vêtements par an, la fast fashion transforme chaque jour 1 million de barils de pétrole en fils textiles. Des couturières à bas coût assemblent sans répit nos tee-shirts et nos pulls. Des produits chimiques interviennent à chaque étape. Des porte-conteneurs et des camions parcourent des dizaines de milliers de kilomètres…
Nous jetons nos fringues à la même vitesse que nous les achetons… Alors, n’est-il pas temps de renouer avec l’élégance de la sobriété, d’acheter moins, mais surtout d’acheter mieux ? Catherine Dauriac, experte et militante pour une mode durable, nous alerte sur les ravages que cette industrie inflige à la planète.
Ma note : 4/5

Mon avis

Voici un sujet intéressant et qui mérite notre attention. La mode que nous la suivons ou pas, il est évident que nous avons besoin de vêtements. Ils occupent nos placards, en grande quantité et parfois, nous cédons à la tentation alors que nous n’avons pas un besoin pressant. 

 

Catherine Dauriac nous immerge dans les coulisses de l’industrie du vêtement. Elle décortique d’une manière très simple les différents procédés et surtout les conséquences désastreuses sur l’environnement proche sur une courte durée ou à long terme et sur la population exploitée. La fast fashion qui a envahi le marché depuis quelques années est une résultante d’un hyper consumérisme répondant aux besoins d’avoir toujours plus et à moindre coût, négligeant la qualité et la durabilité d’un vêtement.

 

Reflet d’un mode de consommation favorisé par les réseaux sociaux et les différents confinements, l’achat en ligne explose pour un panier rempli à moindre coût. Mais les conséquences ne s’arrêtent pas ici, puisque la vie d’un vêtement ne se termine pas une fois revendu (ça, c’est le top), mis à la poubelle (il sera enfoui), mis dans les bornes de recyclage dédiées. Ce dernier geste n’assure pas un recyclage total et concret puisque seuls les vêtements en état seront remis dans le circuit de vente de seconde mains, certains seront recyclés (trop peu) et beaucoup d’entre eux retournerons en Asie au cœur de ces colossales montagnes de linges.

 

Catherine Dauriac sensibilise son lectorat à coup de chiffres et d’informations détaillées. C’est très pertinent et surtout accessible et nous permet de reconsidérer notre modèle de consommation. Un brin anxiogène, concernant la fabrication du coton et autre, j’en ai déduit qu’il valait mieux vivre nu. Ne cédons pas à la panique et faisons attention à nos armoires, nos corps, nous remercierons. Elle nous délivre quelques idées et pistes, comme l’utilisation du chanvre comme textile, afin d’améliorer notre mode de consommation.

 

Un document court et coloré. J’adore la mise en page aux couleurs vives et à l’agencement harmonieux des informations.

 

Lu dans le cadre du challenge #annéeauvert2024 proposé par @daphnebouquine. Thème du mois de juillet : le textile.

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