Accueil

A la vie, à la mort

Sujet intime et tabou en occident, la mort est à prendre avec des pincettes. Gabrielle, thanatopractrice, accompagne ces derniers instants. Par ses gestes doux et ses mots, elle les délivre à cette enveloppe charnelle qui fut autrefois animée par le souffle, elle fait figure de passeuse d’âmes.

 

D’une rencontre inopinée, naît l’idée censée de confronter l’expérience de Gabrielle à la vie d’Amandine Dhée. De la naissance à la mort, ce cycle éternel de la vie, en passant par la famille, l’amour, tout autant de notions qui définissent le mouvement dans la matière. De réflexions en réflexions, l’autrice nous délivre un puissant message d’amour sur l’existence, sur ce qu’elle induit, ce qu’elle définit, ce qu’elle promet. Puis, la mort s’installe, ce moment où le silence est synonyme de deuil, de fin. Elle recense les idées reçues, les idées de dégoût d’une société centrée sur le trop beau. Le constat est édifiant et bouleversant.

 

La plume d’Amandine Dhée est délicate et impétueuse. Elle bouscule. Le rythme est saccadé, rapide, car trop s’attarder serait synonyme de tristesse, de peine. D’ailleurs, lé récit est court. Juste, l’essentiel est énoncé dans cette frénésie de mots, de témoignages, de craintes et d’interrogations.