
LITTÉRATURE CONTEMPORAINE
Éditions Points
Une histoire d’amour d’une beauté déchirante entre un photographe et une danseuse, mise à mal par la violence et le racisme.
Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle, est danseuse. Ils partagent la même ambition, la même couleur de peau, les mêmes blessures. Et bientôt naît entre eux un amour aussi fusionnel que tendre.
Histoire d’une passion déchirante, réflexion sur le racisme insidieux dans une ville où l’on vous regarde plutôt que l’on vous voit, Open Water éblouit par la puissance de sa langue, musicale et sensorielle. Traduit de l’anglais par Carine Chichereau.
Pour l’amour
Il y a des histoires qui vous accaparent et qui vous transportent dans le tourbillon des émotions. Caleb Azumah Nelson nous plonge dans une histoire qui pourrait, le temps d’un souffle, y contenir. Un regard, quelques mots, des mois avant que leur histoire ne débute et s’épanouisse. Elle est, alors, teintée de cette envie d’écoute et de partage. Une histoire qui flirte avec les étoiles où l’amour serait synonyme de renaissance et de paix.
La plume de Caleb Azumah Nelson nous transporte au grès de ses envolées poétiques et où la musique se joint pour composer un duo unique et harmonieux. Elles collent à la peau, elles deviennent une entité façonnant nos amoureux transis. Pourtant, elles ne suffissent pas à repousser la noirceur. Le berceau du doute, de la peur, de l’inquiétude, nourrit par le racisme, par le jugement des autres, par la violence. La mort rôde et fracasse l’espoir et la légitimité d’être soi.

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