LITTÉRATURE CONTEMPORAINE
Ateliers Henry Dougier – Collection Le roman d’un chef-d’œuvre
128 pages

Mêlant récit romanesque et enquête historique, l’auteure raconte l’histoire d’une œuvre célèbre de Camille Claudel : L’Âge mûr.
Un roman qui décrit la fin de vie de Camille Claudel et l’univers quasiment carcéral de la maison d’aliénés où elle vécut trente années en placement forcé.
En 1890, lorsqu’elle débute les premières ébauches de L’Âge mûr, affectée par sa relation avec Rodin, Camille Claudel est au summum de sa créativité et ne manifeste aucun trouble mental. Seul son caractère impétueux et rebelle contraste fortement avec celui des femmes de la Troisième République.

Originale dans son œuvre et excentrique dans sa vie, mue par un esprit de révolte de plus en plus exalté contre Rodin et sa compagne Rose Beuret qu’il refuse de quitter, Camille engage ses forces dans la réalisation d’une seconde version en plâtre de L’Âge mûr, qui pour son caractère provocateur et outrageux, entrainera sa disgrâce dans le milieu artistique et l’isolera de ses proches.

Cette œuvre, prétexte allégorique du temps qui passe, révèle sans ambiguïté sa nature autobiographique.

L’Âge mûr tient une place centrale dans la vie de Camille Claudel. Ce groupe de trois figures, sur lequel elle avait placé ses espoirs et misé sa carrière, entraînera chez la jeune Claudel une psychose paranoïaque qui lui vaudra de finir ses jours dans une maison d’aliénés près d’Avignon, après trente années de placement forcé.
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UNE HISTOIRE, UNE SCULPTURE

Olivia Bianchi nous plonge dans la petite histoire qui a fait la grande histoire. Camille Claudel, artiste de génie, sculptrice déchue, enfermée dans ce lieu sinistre à l’oubli de tous et de toutes.
Autour de sa dernière œuvre “L’âge mûr”, le scénario se déroule. Sa déroute, son exil, sa mise au ban du monde artistique, de sa famille, sa déchéance orchestrée, sa chute en enfer. Un enfermement ignoble (sous prétexte d’une maladie mentale) pour mettre sous silence une insoumise, une rebelle. 
Un récit romanesque d’une finesse touchante qui contrecarre la dure réalité. Une histoire d’amour pour un homme ignoble, une histoire d’amour pour la sculpture, une histoire d’espoir et de violence.
Olivia Bianchi nous immerge au cœur d’un tableau de désolation et d’une infinie tristesse. 
Qu’il est surprenant et agréable de découvrir une telle œuvre de cette manière. J’apprécie de plus en plus cette collection qui m’ouvre un nouvel horizon culturel et artistique et m’invite à en découvrir toujours davantage.

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