Au 19ème siècle, un jeune suisse devient agent britannique en Orient. Erudit de la langue et de la civilisation arabo-musulmanes, tantôt marchand indien musulman tantôt bédouin misérable, explorateur et espion, son obsession de l’inaccessible et du mythe l’amènera, au péril de sa vie, à la redécouverte de l’antique Petra, ainsi que des temples d’Abu Simbel, enfouis dans les sables égyptiens.

1800 et des poussières, Napoléon bloque toutes les transactions commerciales du Royaume-Uni. Johann débarque à Londres avec l’espoir fou de subvenir aux besoins de sa famille restée en Suisse. La misère tape aux portes et malgré des recommandations favorables, il ne trouve aucun travail. De salon en salon, et bien malgré lui, il se retrouve embarqué dans une histoire peu commune. Ses talents linguistiques lui ouvrent la porte secrète de l’espionnage. Une formation accélérée, et après des mois d’attentes, il part rejoindre l’Orient. Marchand, bédouin, espion, Johann change de casquette au grès des situations. Des découvertes, des lettres, la maladie vont devenir son quotidien. Il tombe amoureux de ces terres arides, de cette culture malgré les fourberies des uns et des autres.

 

Un roman graphique retraçant dans les grandes lignes une période historique intense porté par un homme au cœur tendre. Des illustrations minimalistes aux couleurs chaudes où les quelques détails ont une importance capitale. Malheureusement, ma curiosité n’a pas été comblée. 

 

A découvrir sans aucun doute. Je suis partisane de ce format pour apprendre, c’est bien moins indigeste de cette façon.
 

Laisser un commentaire