
FANTASY MEDIEVAL
Éditions Folio – Tome 1/5
Au XIVᵉ siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit au sein d’une communauté paisible qui condamne la violence. Mais celle-ci est massacrée par les hommes d’Iida, chef du clan des Tohan. Takeo, sauvé par sire Shigeru, du clan des Otori, se trouve plongé au coeur de luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre. Il doit suivre son destin. Mais qui est-il ?
Ma note : 4/5
Mon avis
Voici une lecture totalement suggérée par mes abonnements Instagram et remise au goût du jour par l’éditeur lors de la sortie de la bande dessinée. Cela date un peu, mais ce n’est pas grave !
Au cœur d’une île qui ressemble à celle du Japon médiéval, de sombres desseins se dessinent. Des complots visant à étendre le pouvoir d’un seul homme, Iida, se profilent. Seule une contrée dirigée par le clan des Otori et un homme tentent de le contrer. C’est dans cette atmosphère particulière qui précède les guerres, que Sire Shigeru, du clan des Otori, endeuillé par la perte récente de son frère aîné, tombe par hasard sur le jeune Takeo en fuite alors que le village de sa communauté pacifiste vient d’être mis à feu et à sang par les hommes du clan d’Iida. Une rencontre inopportune qui signe le début d’une grande aventure où l’amour bouleversera les complots machiavéliques et où la magie sera l’atout invisible d’une guerre de territoires.
Lian Hearn nous plonge dans un univers médiéval stupéfiant où l’on retrouve l’ambiance d’un Japon du XIVe siècle. Les descriptions sont immersives et les différents rebondissements nous plongent dans un récit épique et intrigant. Ce fantasy est captivant en tout point et offre un moment de lecture unique. J’ai adoré l’évolution du personnage de Takeo, en particulier. Le texte est découpé en fonction des différents points de vue qui se rejoignent pour un final tonitruant et déchirant. L’autrice prend beaucoup de risques et son audace est captivante. Ce premier tome pose les bases d’une saga riche en intrigues et je n’ai qu’une hâte : découvrir la suite.

Laisser un commentaire