TEMPO, un roman de Martin Dumont.

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À trente ans, la vie de Félix, c’est Belleville, sa compagne et leur bébé. C’est, le soir, jouer de la guitare dans des bars avec l’espoir tenace de voir sa carrière solo démarrer. Car la gloire, Félix l’a déjà frôlée. Tous les quatre, ils avaient le talent, l’audace, l’osmose. Il y avait la fièvre, l’excitation et l’insouciance. Leur groupe a décollé, puis tout s’est effondré. Alors, arrivé en ce point précis où l’existence l’exige, Félix doit faire un choix : poursuivre encore le rêve ou changer de regard sur sa réalité.

Martin Dumont aime raconter la vie. Celle qui se cache derrière les portes, celle qui se vit dans l’intimité du cœur et des foyers. Félix n’a pas grandi dans une famille d’artiste où la musique raisonnait tambour battant. Au hasard d’une nouvelle amitié, une guitare dans un coin, des vinyles, et une curiosité sans limite comme prémices à une belle histoire. Elle débute à deux, dans une chambre et se termine à quatre dans une chambre d’hôtel. Ils ont connu l’euphorie d’avant les concerts. Ils ont bravé le milieu. Ils ont connu les galères. Ils ont grandi tous ensemble. 

 

Se reconstruire tout seul, lié aux fantômes d’un groupe qui aurait pu être grand, se défaire de la réalité et regarder la vie sous un autre angle, Félix est enchaîné à des rêves de grandeur. Dans un lent mouvent, les mots retracent la frénésie et l’espoir. Parfois, rapidement, le cœur s’emballe à l’idée d’un renouveau tel qui le rêve. TEMPO est à la fois doux et enivrant. Il s’accorde au rythme de Félix et retranscrit à merveille les émotions qui l’entravent. La musicalité s’égrène au fil des pages, apaise la colère et la douleur et insuffle l’optimisme.

 

Martin Dumont signe un roman merveilleux sur le renouveau et les rêves brisés au service d’une plume qui sait transmettre l’essentiel et les émotions.

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